L'amulette.

Drosera entra en trombe au temple, il fallait qu’elle couche sur le papier ce qu’elle ressentait, elle en sentait le besoin impérieux. Son amulette l’abreuvait de sensations jusque là inconnues… elle avait des juste impressions …puis vinrent les sensations…elle ne pouvait exprimer cela, comme si les mots pour décrire ce phénomène restaient coincés au bout de sa langue…il y avait ça et une envie furieuse d’écrire. Son esprit tout entier était occupé par ce phénomène, d’un certain côté, elle en était ravie.. cela obturait toutes ses autres pensées..et son manque..

Elle se trouva donc une chaise, une table et de quoi écrire.

Le Vénérable lui avait dit que son amulette datait du temps des Bien-nés et d’Azshara, du temps où ceux-ci utilisaient à outrance l’énergie du Puits d’Éternité. Il lui avait qu’il connaissait peut-être la nature de son amulette, qu’elle était sûrement faite à base de créatures vivantes. Il lui avait dit qu’au moment où elle serait prête, l’amulette lui révèlerait ce qu’elle était. Drosera ne savait pas si son amulette allait lui révéler sa nature mais quelque chose était en train de se passer…. Le Vénérable devait avoir raison !

Avant aujourd’hui son amulette était chaude contre sa peau, elle émettait une très légère vibration à peine perceptible. Mais aujourd’hui il lui semblait avoir un énorme gong autour du coup et que quelqu’un se faisait un malin plaisir de taper dedans au rythme régulier des battements d’un cœur géant. Et surtout..surtout..son amulette la brûlait presque mais Drosera était incapable de l’enlever.

Toute à ses réflexions, Drosera ne s’aperçût pas que sa main, comme mue par une force extérieure avait tracé seule des arabesques déliées sur le papier. Au fur et à mesure que sa main écrivait, le gong perdait de son intensité et l’amulette de sa chaleur. Puis sa main s’arrêta d’écrire, Drosera était comme vidée de toute énergie.

Elle prit le morceau de parchemin et lut une écriture qu’elle ne reconnaissait pas comme la sienne :

Au devant de la montagne dentée,
Dans le marécage à la moiteur réputée,

L’os coupant d’un écaillé tu devras trouver,
La tenue immaculée tu devras porter,
Pour appeler, dans ton sang, L’œil sera trempé,

A la bannière de ce défi, L’Emissaire ne pourra résister,
Par la mort de ce dernier , il sera soldé,
Dans son sang l’œil pourra s’abreuver,

L’énergie de la foudre devra être déployée,
Dans le marécage à la moiteur réputée,

Un autre message te sera délivré,
Pour te guider vers ta vérité.

Drosera réfléchit un instant…que pouvait bien vouloir dire ces mots ? Elle avait besoin de l’aide de ses compagnons pour résoudre cette énigme. Aussi mit-elle le message bien en vue au temple. Elle se sentait vidée… elle avait besoin d’un gorgée de sa potion miracle et d’un bon bain. Elle quitta le temple pour se trouver un endroit naturel où se baigner, lieu de tous les souvenirs.

/hrp
je prends un café pour me réveillé et je te traduit ça!
/hrp

Ulrick sortais de son bureau de maitre... il avais passé toute la nuit a étudier les rapport d'espionnage sur les membre...
-"nous somme encore trop peu"

Voici plusieurs que le sors de l'ordre l'inquiété... la maison militaire était en branle et montré a nos adversaire notre faiblesse... la garde prétorienne était toujours pas préte...

-"une petite biére me changera les idée!"

passant par la grande salle le paladin remarque un parchemin... curieux il l'embarque ce demandant si c'était encore une des énigme de calypse...

-"qu'est-ce qu'il nous a encore fait celui la..."

Ulrick s'installe dans la cuisine et ce sére une chope de bière... prenant pachemin... il commença a le déchifré. ce doutant même pas que ça venez de drosera.

*Neerakul se promenait dans les différentes bâtisses de ces lieux, lorsqu'elle trouva ce parchemin. Elle lu et relu l'énigme. Elle compris certaines choses. Elle s'empressa de prendre une plume et un parchemin et y nota:*
Les deux premiers vers désignent l'entrée du Repaire d'Onixya. Dans les Marécages d'Âprefrange. Son entrée est gardé par un dragon appelé "Emissaire". Peut-être est-ce le lieu que l'énigme désigne?

*Elle laissa son parchemin et s'en alla d'un pas précipité*

Stéphyä lisait les parchemins déjà depuis quelques temps sans pouvoir trouver réponse à cette énigme..

Elle avait pris du recul depuis quelques temps.. Sa vie avait été si merveilleusement bouleversée tout récemment par sa rencontre avec Djaël..

Elle avait décidé de reprendre ses livres, ses recherches et d'assumer pleinement ses fonctions de Chancelière..

Drosera représentant quelquechose de très fort pour elle , l'Elfe se plongea donc dans cette énigme..

Elle ferma les yeux pour se concentrer.. elle essayait de déchiffrer ces mots...
Des évidences lui vinrent à l'esprit, mais étaient elles fondées?
Elle lu et relu les déductions de Nee..

Elle rouvrit les yeux doucement, une étincelle jaillit dans son regard.
Elle prit place à même le sol en prenant soin de ne pas froisser sa robe, déplia un parchemin, et rédigea d'une écriture fine et soignée les quelques déductions qu'elle tirait de tout cela :

-Au devant de la montagne dentée,
Dans le marécage à la moiteur réputée,

"Ce marécage ne pouvait être que le Marécage d'Aprefange.."

-L’os coupant d’un écaillé tu devras trouver,
La tenue immaculée tu devras porter,
Pour appeler, dans ton sang, L’œil sera trempé

-A la bannière de ce défi, L’Emissaire ne pourra résister,
Par la mort de ce dernier , il sera soldé,
Dans son sang l’œil pourra s’abreuver,

Elle avait relu ses notes concernant ce que pouvait représenter le sang de l'oeil..

"Il faudra certainement chercher quelqu'un ayant du sang de dragon.. hors il semble évident que ce sang doit être celui du champion des dragons noirs.. ce fameux Général Drakkisath qui se terre au plus haut niveau du Pic des Monts Rochenoirs.."

"Pourquoi Drakki, allez vous me dire.. ce dragon noir possède une amulette..
Mais à quoi sert cette amulette..?
Eh bien cette amulette appelée "amulette Drakefeu" doit être délivrée par un certain Haleh.. qui est le protecteur du repaire du dragon bleu à Mazthoril..
Or ce certain Haleh est la seule personne qui connait ce secret si bien gardé :

"Il existe une clé de médaillon du repaire d'Onyxia, mais celle-ci a été détruite dans la bataille, il ne reste aujourd'hui plus qu'un fragment inutile..et il s'avère qu'en récupérant du sang de dragon, cela permet de restaurer le pouvoir de la clé.."

"clé qui permet d'entrer dans de fameux repaire.. l'entrée doit être gardée par quatre gardiens onyxiens.."

L’os coupant d’un écaillé tu devras trouver


"Celui-ci ne peut être donc d'après mes déductions, que celui d'Onyxia, qui est la fille du chel de vol des Dragons noirs.
Le repaire d'Onyxia se trouvant dans les Marécages d'Aprefange"


L'Elfe relu ses notes, et laissa le parchemin afin qu'il puisse être consulté par tous...
Elle prit le chemin de Darnassus.. espérant que ces déductions aideraient Drosera dans sa quête à la recherche de cette fameuse amulette...

Dans le Marais d'Aprefange

Drosera arriva au marais d’Aprefange avec Valärde et Marsarah, la touffeur humide de cet endroit rendait son cuir difficilement supportable. Elle suait de partout, et les insectes piqueurs ne cessaient de la harceler. Mais il fallait trouver la Montagne dentée, pas le temps de s’appesantir sur cela.

Drosera avait écouté les conseils de Valärde et Marsarah qui étaient persuadés que la montagne dentée était ici, Drosera suivit Marsarah dans les terres gorgées d’eau du marais. Elle faisait confiance à l’instinct redoutable de la chasseresse pour la protéger et la guider. De plus Valärde étant là, que pouvait-il bien lui arriver ?

Les trois compagnons arrivèrent enfin au sud du marais, dominé par une petite montagne, cerclée par de nombreux draconiens en tous genres, au dessus de leurs têtes, les ailes battantes de drakes brûlécailles frappaient l’air suffoquant.

Les trois amis se frayèrent un chemin à travers les draconides visiblement hostiles, ne laissant que des cadavres dans leur sillage. Ils parvinrent au devant de la gueule de pierre béante, prête à les engloutir, du fond de la gueule de pierre des rugissements puissants se firent entendre.

Les trois amis demeurèrent interdits un instant avant de se remettre en route pour trouver l’os coupant du message. Marsarah eut-elle l’idée d’attirer un des drakes, les os de leurs ailes feraient parfaitement l’affaire. Les trois compagnons gravirent alors la petite montagne pour être au plus près des vols rasants de drakes.

D’un trait de flèche aussi mortel que précis, Marsarah attira le Drake vers les trois compagnons, entre la dextérité de la chasseresse et la puissance des sorts de Valärde, ce dernier ne fit pas long feu. Bientôt il fut au sol, gisant dans son sang.

Drosera prit forme de panthère pour extraire de ses dents et de ses griffes un bout d'os encore sanguinolent. Les trois compagnons retournèrent au devant des crocs de pierre.

Drosera revêtit alors une robe immaculée, l’os coupant dans la main droite elle faisait face à l’immense caverne de pierre, ses deux amis dans son dos. Dans cette tenue elle était vulnérable, mais, ses compagnons avaient promis de la protéger.

Drosera déposa alors son amulette sur le sol dans la gueule de pierre ; elle utilisa l’os coupant sur sa main gauche pour faire perler son sang, qu’elle fit goutter sur l’amulette. Dans les premières secondes rien de ne se passa, puis l’œil absorba le sang à sa surface.

L’œil de l’amulette de jade s’ouvrit alors, laissant un œil jaune et une pupille fendue noire apparaître. Drosera se redressa dans sa robe immaculé, tendant ses mains vers l’arcade voûtée de la gueule de pierre, fermant les yeux comme sous le coup d’une transe, sa voix retentit, une voix rocailleuse et méconnaissable.

« Par cet acte, d’héritière à héritière, je marque le défi,
Entends moi et envoie-moi ton émissaire,

Que les sangs soit échangés,
Que le pacte soit scellé.

Qu’aujourd’hui soit un jour de fête car débute la rédemption,
Pour tous les héritiers corrompus des Aspects-Dragons. »

Tendant les bras vers la voûte Drosera resta droite comme un ‘i’, le sang de sa main gauche maculant la douce blancheur de sa robe d’un rouge vermillon. L’amulette se mit à luire doucement pour laisser apparaître l’image d’une bannière déchirée et éliminée, sur laquelle Marsarah et Valärde purent voir un cercle vert avec en son centre une pupille fendue.

Alors survint l’Emissaire, fou de rage qu’on puisse défier ainsi sa maîtresse. Il fondit sur Drosera qui ne bougea pas d’un pouce, toujours plongée dans une sorte de transe. L’Emissaire, tout comme le Drake perdit la vie à une vitesse déconcertante.

Une fois au sol, Drosera trempa son amulette dans son sang, tout comme avec le sien, l’amulette but avidement et goulûment le précieux liquide vital.

Drosera ouvrit alors ses yeux, et tourna un regard jaune aux pupilles fendues vers ses amis, l’œil à son cou ne s’était toujours pas refermé et il contemplait ceux de Drosera les personnes présentes. Drosera serra de sa main droite l’os tranchant. Elle attendait, ne sachant maintenant que faire, elle interrogea du regard les personnes présentes en soufflant juste quelques mots sifflants :

« Guidez-moi…aidez-moi..la foudre maintenant… »

La réponse vint encore de l’astucieuse Marsarah, elle guida le groupe vers l’épave. L’énergie des batteries ne tarda pas à frapper Drosera. Drosera foudroyée tomba au sol, atteinte de nombreux spasmes. Elle convulsait sous l’effet de la foudre, l’œil à son cou semblant se charger d'énergie, il finit par se refermer. Drosera sombra dans l’inconscience. Marsarah prit Drosera dans ses bras pour l’éloigner du site.

Marsarah tenta de réanimer Drosera grâce à une de ses potions, mais sans effets. Cette potion aurait réveillé n’importe quelle personne simplement endormie mais il ne faisait aucun doute que Drosera était victime d’un sommeil magique. Valärde réussi à la faire revenir à elle grâce à un sort de dissipation.

Drosera revint à elle, ses yeux avaient repris leur couleur et leur aspect habituel, à son cou , son amulette était redevenue inerte. Drosera se sentait bien à part une douleur dans le dos, après avoir retiré sa robe et épongé le sang maculant son dos, Marsarah découvrit un cercle dans le dos de Drosera , formé par les arabesques d’une langue ancienne. Le peau était entaillée pour former les lettres déliées, et c’est de là que provenait le sang.

Valärde usa alors de ses pouvoirs de soin pour refermer les plaies de Drosera, les entailles formèrent alors des cicatrices vertes, et les écritures furent alors parfaitement reproductibles.

Marsarah recopia les motifs qu’elle ne comprenait pas et tendit le bout de parchemin à Drosera. Cette dernière non plus n’était pas capable de déchiffrer les motifs….mais au moins elle savait dans quelle direction chercher maintenant.